Suzuki Jimny : passage au diesel
Publié le 2 juin 2004 Lecture : 1 minute.
Dans sa politique de « dieselisation » de l’ensemble de sa gamme, Suzuki propose désormais une version « gazole » de son petit 4×4, le Jimny, qui, jusqu’ici, n’était disponible qu’avec un moteur essence de 1,3 litre.
Le moteur diesel de 1,5 litre est fourni par Renault, ce qui n’empêche pas le constructeur japonais de le signer : DdiS signifie « diesel direct injection by Suzuki ».
Ce moteur développe 65 chevaux et, surtout, un couple de 160 Nm qui s’accommode parfaitement des 1 100 kg du véhicule, rendant particulièrement agile ce petit 4×4. La boîte de transfert permet de rouler en 2 roues motrices (c’est bon pour l’économie de carburant) ou en 4 roues motrices, en rapports longs (pour les pistes rapides) ou courts (en tout-terrain), configuration où le moteur diesel se justifie pleinement, avec un couple situé très bas 2 000 tr/min.) qui permet au véhicule d’exprimer toute son agilité sur les terrains les plus accidentés.
Véhicule de loisirs par excellence, Jimny est proposé en berline ou en cabriolet, avec un toit bâché amovible. C’est un vrai baroudeur qui est néanmoins à l’aise en ville où ses petites dimensions (et hauteur d’assise du conducteur) sont un grand atout : long de 3,65 m, il est le plus petit « vrai » 4×4 du marché.
En revanche, il n’est pas destiné aux longs trajets routiers, et s’il peut transporter
quatre adultes il offre peu de place pour leurs bagages. Quant à l’autoroute, elle n’est pas faite pour lui : avec une vitesse maximale de 130 km/h, son rythme de croisière reste modeste.
