L’effet Ghosn

Publié le 2 mai 2006 Lecture : 1 minute.

A 91,80 euros, soit un bond de 6,8 %, les actions Renault ont connu, le 26 avril, leur plus haut depuis 1996. Le chiffre d’affaires global a augmenté de 5,8 % pendant le premier trimestre, à 10,5 milliards d’euros, soit nettement plus que les 40 % prévus par les analystes financiers. Ces bons résultats s’expliquent par les profits de la filiale Nissan, les progrès réalisés sur le marché de l’occasion et des pièces détachées, ainsi que sur la location, mais surtout par une meilleure commercialisation des ventes en Europe. Le nombre de véhicules vendus a diminué de 7,1 %, mais ce recul ne s’est répercuté que de 1,40 % sur le chiffre d’affaires. Selon Morgan Stanley, la limitation des ventes à faible profit a amélioré de 9 % le bénéfice réalisé par unité. C’est un résultat encourageant pour Carlos Ghosn, le nouveau PDG, entré en fonctions il y a un an, mais qui n’a fait connaître qu’en février son plan de relance. Selon ce plan, la marge bénéficiaire devrait passer de 2,5 % l’an dernier à 6 % en 2009, avec une progression de 800 000 unités sur les ventes.

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