Humour, saillies – et sagesse (LXXXXII)
Pour vous faire sourire, grincer des dents – ou réfléchir -, ici, chaque semaine, une sélection subjective, la mienne, de ce qui a été dit ou écrit au cours des siècles par des hommes et des femmes qui avaient des choses intéressantes ou drôles à nous dir
Publié le 2 mai 2006 Lecture : 2 minutes.
– Le paresseux est un homme qui ne fait pas semblant de travailler. Tristan Bernard
– Si l’on veut bien y regarder de plus près, toute philosophie n’est que le sens commun traduit en langage amphigourique. Wolfgang von Goethe
– Il y a bien des gens qui coucheraient volontiers avec la femme d’un ami, mais refuseraient avec dégoût de fumer sa pipe. Georges Courteline
– Le moyen de plaire en société est de laisser chacun parler de soi. Arthur Schopenhauer
– Il est plus facile d’écrire un mauvais poème que d’en comprendre un bon. Michel de Montaigne
– L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe. Gustave Flaubert
– Si tu donnes un poisson à un homme, il se nourrira une fois ; si tu lui apprends à pêcher, il se nourrira toute sa vie. Cette citation – l’une des plus célèbres au monde – est de Kvan Tzu
– Quand on doit tuer quelqu’un, ça ne coûte rien d’être poli. Winston Churchill
– Étant donné qu’un politicien ne croit jamais en ce qu’il dit, je suis surpris que d’autres puissent le croire. Charles de Gaulle
– Quand le peuple ne craint plus le pouvoir, c’est qu’il espère déjà un autre pouvoir. Lao-Tseu
– La ponctualité est l’art de savoir attendre les autres. Anonyme
– La presse a quelque ressemblance avec le coq qui croyait que, sans son cocorico, le soleil ne se lèverait pas. François Mauriac
– Les préjugés occupent une partie de l’esprit et en infectent tout le reste. Nicolas Malebranche
– Ce n’est pas en tournant le dos aux choses qu’on leur fait face. Pierre Dac
– C’est en détruisant ce qu’il a fait, c’est en jetant au feu les textes dont il n’est pas content qu’un écrivain fait preuve de force. Publier aussi peu que possible, telle devrait être sa devise. Émile M. Cioran
– Faute d’un clou, le fer fut perdu,
Faute d’un fer, le cheval fut perdu,
Faute d’un cheval, le cavalier fut perdu,
Faute d’un cavalier, la bataille fut perdue,
Faute d’une bataille, le royaume fut perdu,
Et tout cela faute d’un clou de fer à cheval. Benjamin Franklin
