Djaballah accusé de corruption

Publié le 2 mai 2006 Lecture : 1 minute.

Président du Mouvement de la réforme nationale (MRN-Islah, islamiste), Abdallah Djaballah, candidat malheureux à l’élection présidentielle d’avril 2004, fait face à une sérieuse crise interne qui risque de lui causer des ennuis avec la justice algérienne. Un groupe de députés appartenant à sa formation politique l’accusent publiquement de corruption, de concussion et d’enrichissement douteux. La liste est longue : le leader islamiste serait propriétaire d’une pharmacie à Skikda (à 600 km d’Alger), d’une entreprise de bois, d’une société de transports de marchandises basée dans la région montagneuse de Jijel et contrôlerait plusieurs autres entreprises sous des prête-noms à Alger. Djabalah est également accusé d’avoir siphonné les comptes du parti pour un montant de 15 millions de dinars (environ 165 000 euros) et, le comble pour un militant islamiste, aurait perçu un don de plusieurs dizaines de milliers de dinars de la part de la brasserie Tango, propriété de l’homme d’affaires Djillali Mehri.

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