Berlusconi vu par Prodi
Publié le 2 mai 2006 Lecture : 1 minute.
Romano Prodi a accordé à Jeff Israely, de Time, le vendredi 21 avril, un entretien d’une heure. Bien que la conversation ait été interrompue par un appel téléphonique du président George W. Bush, qui voulait – bien tardivement – le féliciter, le nouveau président du Conseil italien a pu expliquer comment il comptait tenir en main sa majorité très plurielle. Il a aussi évoqué, au passage, la personnalité de son prédécesseur, Silvio Berlusconi.
– « Ses attaques, pendant la campagne électorale, n’ont pas manqué de mordant. Il a fait peur à des tas de gens. Sa coalition a été battue, mais son parti reste le premier parti italien. »
– « Le populisme qu’il pratique est totalement débridé, et c’est pour cette raison qu’il est si dangereux. »
– [Concernant les trois chaînes de télévision de Berlusconi], « je ne veux pas faire voter de loi punitive, faire de la vendetta politique. Il faut commencer par une simple loi antitrust On ne doit pas trop mélanger la politique et l’information. »
– « C’est vrai que Romano Prodi est beaucoup plus ennuyeux que Silvio Berlusconi. Je ne peux pas laisser espérer aux Italiens que je les amuserai autant que Berlusconi. Mais s’amuser ne mène pas très loin. »
