Quand les entrepreneurs résistent à l’OMC

Publié le 31 mars 2008 Lecture : 1 minute.

L’Algérie est aux portes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis le 17 juin 1987. Depuis cette date, le pays peine à se réformer pour coller aux règles de l’OMC, qui régissent pourtant les relations économiques entre 151 pays. Et cela ne s’est pas franchement amélioré, le 17 janvier dernier à Genève, lors d’un dixième round de négociations un nouveau rendez-vous a été pris pour juin. Prévue un temps pour 2010, l’adhésion de l’Algérie à l’OMC sera encore repoussée.
Ces retards ne déplaisent pas aux entrepreneurs. « Les entreprises sont très mal parties pour affronter la concurrence », explique Réda Hamiani, du Forum des chefs d’entreprise. De fait, le pays a importé pour 26 milliards de dollars en 2007 et ses exportations, hors hydrocarbures, se sont situées autour du milliard. « Si j’étais un Algérien, je serais contre l’adhésion à l’OMC, glisse un industriel français. Pourquoi faciliter l’entrée de produits étrangers alors que l’Algérie n’exporte presque rien ? C’est tuer toute vélléité de créer un tissu industriel. » Difficile, pourtant, de rester trop longtemps encore à l’écart des règles qui régissent le commerce mondial.

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