Inga III, peut-on y croire ?
La construction du barrage hydroélectrique d’Inga III, à 250 km au sud de Kinshasa, échelonnée sur dix ans, générera 4 700 emplois pour un coût global de 3,6 milliards de dollars. Avec 16 groupes de turbines, sa puissance atteindra 4 320 MW, soit largement de quoi alimenter l’ensemble du pays et la sous-région confrontés à de graves pénuries d’électricité. La RD Congo dispose actuellement d’une capacité de production à Inga de 1 775 MW, mais moins de la moitié est opérationnelle. C’est ce que révèlent les études techniques publiées le 20 mars par la société canadienne SNC-Lavain. De quoi convaincre les bailleurs de fonds internationaux ? Pas sûr. « Il faut sécuriser les investisseurs, éclaircir le montage financier et le statut juridique de ce qui doit être un partenariat public-privé », explique un spécialiste du dossier.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’arrestation du PDG du groupe CHO secoue l’huile d’olive tunisienne
- Les Obiang et l’affaire des sextapes : vers un séisme à la Cemac ?
- La DGSE française dans la tourmente après les accusations du Niger
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- Comment Air France compense son absence des États du Sahel