Inga III, peut-on y croire ?

Publié le 31 mars 2008 Lecture : 1 minute.

La construction du barrage hydroélectrique d’Inga III, à 250 km au sud de Kinshasa, échelonnée sur dix ans, générera 4 700 emplois pour un coût global de 3,6 milliards de dollars. Avec 16 groupes de turbines, sa puissance atteindra 4 320 MW, soit largement de quoi alimenter l’ensemble du pays et la sous-région confrontés à de graves pénuries d’électricité. La RD Congo dispose actuellement d’une capacité de production à Inga de 1 775 MW, mais moins de la moitié est opérationnelle. C’est ce que révèlent les études techniques publiées le 20 mars par la société canadienne SNC-Lavain. De quoi convaincre les bailleurs de fonds internationaux ? Pas sûr. « Il faut sécuriser les investisseurs, éclaircir le montage financier et le statut juridique de ce qui doit être un partenariat public-privé », explique un spécialiste du dossier.

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