Fahmy, le gardien du temple
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Au QG de la CAF, le surnom de Mustapha Fahmy, le secrétaire général et trésorier de l’institution, c’est « bach mohandess », « l’ingénieur » en arabe. Diplômé en chimie, il hérite, en mars 1982, de la charge qu’occupait son père, Mourad, décédé en 1983. Il détient depuis le record de longévité à la CAF : vingt-six ans ! Et d’aucuns affirment qu’il prépare son fils Amr (celui-ci fait déjà partie du personnel de la CAF) à sa succession.
En octobre 2002, la CAF a organisé au Caire un forum sur le football en Afrique, ouvert à toutes les associations membres. Lesquelles ont pointé du doigt « le fonctionnement insatisfaisant du secrétariat général, le profil inadapté du personnel ainsi que l’inefficacité de certains départements existants et le manque de cohérence dans l’organisation interne. » Conclusion : « Le secrétariat général ne peut répondre aux sollicitations des fédérations nationales aux plans technique, juridique et de la communication. Son fonctionnement ne répond pas aux exigences d’efficacité. » Et les participants de recommander, outre la création d’un poste de secrétaire général adjoint, une « gestion professionnelle et performante » du secrétariat général. Bien qu’adoptées par le comité exécutif de la CAF en mars 2003, les résolutions de ce forum n’ont jamais été appliquées.
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