Un Oscar presque africain
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Sa fille âgée de 8 mois était malade. C’est pourquoi la réalisatrice allemande Caroline Link n’a pas fait le voyage à Hollywood pour recevoir, le 23 mars, l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Elle s’est contentée de suivre la cérémonie – sobre pour raison de guerre – sur son téléviseur, avant de trinquer à l’annonce de la bonne nouvelle. L’Oscar lui est revenu pour son film Nirgwendo in Afrika (Une enfance africaine), épopée romantique tirée du roman éponyme de Stefanie Zweig (Éditions du Rocher, 20 euros, 330 pp.). Une récompense qui couronne la carrière d’un long-métrage qui a déjà remporté tous les prix en Allemagne, dont cinq Lolas d’or, et attiré plus d’un million de spectateurs dans les salles. Une enfance africaine raconte l’histoire (autobiographique) de Stefanie Zweig, juive allemande émigrée au Kenya en 1938 avec ses parents pour fuir les persécutions nazies. En 1997, Caroline Link avait déjà attiré l’attention de l’académie des Oscars pour son film Jenseits der Stille, sans remporter le prix.
Quant à Aki Kaurismäki, le réalisateur finlandais de L’Homme sans passé, qui concourait dans la même catégorie, il n’a pas fait le déplacement, ne souhaitant pas « participer à la cérémonie alors que le gouvernement des États-Unis prépare un crime contre l’humanité pour de honteuses raisons économiques ».
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