Snipers contre Apache
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Pas si facile, la guerre en Irak. « Dans ce pays, commentait un général américain dans le Wall Street Journal du 28 mars, tout le monde a une arme. Et quand ils tirent tous vers le ciel en même temps, c’est dur. » Les hélicoptères Apache qui ont attaqué la division Medina de la Garde républicaine de Saddam Hussein, le 23 mars, l’ont appris à leurs dépens. Ce jour-là, embusqués sur les toits et les terrasses des maisons, des tireurs les attendaient de pied ferme. Ils avaient été prévenus de leur arrivée sur leurs téléphones portables par un réseau d’observateurs. Résultat : un hélicoptère s’est écrasé et trente-trois autres ont été tellement endommagés qu’ils sont, pour le moment, hors d’usage. Seuls sept étaient, à l’issue de l’opération, considérés comme utilisables.
Du coup, le commandement américain hésite sur la stratégie à adopter. Certains officiels opteraient bien pour une longue campagne de bombardements (trente-cinq jours), comme celle qui avait précédé l’offensive terrestre lors de la première guerre du Golfe. D’autres estiment, au contraire, que, « pour être vraiment sérieux, il faut y aller à la manière israélienne : avec des tanks et des bulldozers ».
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise