La pneumonie qui fait peur

En Asie du Sud-Est et au Canada, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) a déjà fait une cinquantaine de victimes.

Publié le 2 avril 2003 Lecture : 1 minute.

Les 29 et 30 mars, les Rolling Stones devaient se produire à Hong Kong, dans le cadre d’une tournée mondiale organisée à l’occasion du quarantième anniversaire du groupe. Ils ont fini par y renoncer par crainte du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Cette pneumonie atypique se transmet en effet par simple proximité avec un porteur du virus. Dans un concert réunissant plusieurs dizaines de milliers de personnes, le risque de contamination aurait été vraiment trop important.
L’épidémie « mondiale », comme l’a qualifiée, le 12 mars, l’Organisation mondiale de la santé, a rapidement provoqué un début de panique. Il faut dire que, la cause et le traitement de cette affection étant inconnus, les morts se sont multipliés. En Asie du Sud-Est d’abord, puis au Canada. Des cas ont également été signalés en France, en Allemagne, au Portugal et en Italie.
Bilan au 27 mars : 1 323 cas recensés. À cette même date, 50 personnes (dont 31 en Chine) avaient déjà succombé au mystérieux virus. Lequel a finalement été identifié par une équipe de chercheurs de l’université de Hong Kong comme un coronavirus. Cette information importante n’a toutefois pas permis d’élaborer de traitement. Seul un test de détection est disponible.
À Singapour, où 74 cas de SRAS ont été décelés, un millier de personnes ont été mises en quarantaine, à titre préventif, et 600 000 élèves mis en vacances forcées, en raison de la trop grande promiscuité qui prévaut dans les écoles. En Asie du Sud-Est, les manifestations publiques sont annulées les unes après les autres.

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