La Cemac divisée
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Le 21 mars, à Brazzaville, les représentants des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) décident du maintien de leurs troupes en Centrafrique. Coup de théâtre, le 26 mars : le contingent équatoguinéen – une trentaine d’hommes intégrés à la force de la Cemac – quitte Bangui pour Malabo. On sait seulement que le président de la Chambre des représentants du peuple, Salomon Nguema Owono, a demandé au gouvernement le « retrait automatique » de ses soldats en Centrafrique, tout en condamnant le putsch à demi-mot. Alors que le Tchad, le Congo, le Gabon et le Cameroun ont rapidement pris acte du changement de régime intervenu à Bangui, seul l’homme fort de Malabo, Teodoro Obiang Nguema, semble regretter le départ d’Ange-Félix Patassé. Cette divergence risque d’affaiblir la Communauté, qui a déjà bien du mal à parler d’une seule voix.
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