Exception sud-africaine
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En 2002, les indicateurs économiques mondiaux ont été globalement à la baisse, mais, paradoxalement, un pays africain tire très honorablement son épingle du jeu : en Afrique du Sud, la croissance s’est maintenue autour de 3 %, alors que la moyenne des trente pays de l’OCDE a péniblement atteint 2,6 %.
La Banque centrale sud-africaine s’est félicitée, dans son rapport trimestriel publié le 26 mars, du cycle favorable dans lequel le pays se trouve engagé depuis maintenant plus de trois ans. À l’origine de cette réussite : l’exportation des matières premières, dont le sol sud-africain regorge, et des produits manufacturés, automobiles notamment. La balance des paiements est passée d’un déficit de 2,2 milliards de rands (235 millions d’euros) à la fin du troisième trimestre 2002 à un excédent de 4,3 milliards (505 millions d’euros), trois mois plus tard. Le chômage a également diminué.
Seule inquiétude des autorités monétaires : l’inflation, qui a atteint 10 % pendant toute l’année dernière et a même culminé à 18 % entre septembre et décembre. Les produits de consommation courante sont parmi les plus touchés. Du coup, la croissance de l’économie pourrait bien s’accompagner d’une augmentation du nombre des pauvres.
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