Coopération sécuritaire
Les deux pays d’accord pour lutter contre la criminalité.
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Abderrahim Mohamed Hussein et Hédi Mhenni, les ministres soudanais et tunisiens de l’Intérieur, ont conclu, le 19 mars à Tunis, un accord de coopération en matière de sécurité. Le texte concerne en premier lieu la « lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes », ainsi que « l’échange d’expériences et de données ». Une commission mixte est chargée d’en contrôler l’application. Le ministre soudanais a par ailleurs été reçu par Mohamed Ghannouchi, le chef du gouvernement tunisien, avec lequel il a évoqué la relance de la coopération bilatérale.
Les relations entre Tunis et Khartoum ont longtemps été exécrables. En 1992, les relations diplomatiques avaient même été rompues, la Tunisie accusant le Soudan de soutenir le mouvement intégriste Ennahdha (interdit) et d’abriter sur son territoire des camps d’entraînement destinés à ses membres. En décembre 1999, la mise à l’écart d’Hassan Tourabi, le chef des fondamentalistes soudanais, avait favorisé la normalisation des relations, qui ont été officiellement rétablies en mai 2000.
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