Au chevet du sommet Europe-Afrique
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Le président intérimaire de la Commission de l’Union africaine (UA) a séjourné du 23 au 25 mars à Bruxelles. Amara Essy s’est rendu dans la capitale belge pour plaider auprès de la Commission de l’Union européenne (UE) le dossier du sommet Afrique-Europe. Cette conférence, la deuxième du genre après celle du Caire en avril 2000, prévue du 4 au 5 avril à Lisbonne, a été reportée sine die. Parce que, entre autres, l’Europe ne veut pas entendre parler de la présence du chef de l’État zimbabwéen Robert Mugabe. Mais elle n’est pas d’accord non plus avec l’UA sur le contenu de leur coopération. Bruxelles souhaite notamment voir abordée la question de la dette du continent dans d’autres instances (FMI, Banque mondiale, Club de Paris…), tandis que l’UA demande son annulation pure et simple. Les Européens semblent par ailleurs vouloir privilégier le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) aux dépens de certains autres projets de l’UA (qu’ils jugeraient trop soumise à l’influence de Mouammar Kadhafi), comme le traité d’Abuja de mise en place d’un marché commun africain.
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