Temps de travail et productivité
Dans la plupart des pays industrialisés, à l’exception de la Grèce, de l’Islande et de la Suède, le nombre d’heures de travail annuelles par employé a diminué depuis 1990. Les baisses les plus importantes ont été réalisées en Belgique, en France, en Irlande et au Portugal. Toutefois, ce sont les Allemands qui travaillent le moins (1 450 heures annuelles par employé), suivis par les Français (1 550). Les États-Unis et le Japon (environ 1 800) sont loin derrière la Thaïlande (2 228), la Malaisie (2 244), la Chine (2 287), le Sri Lanka (2 288), le Bangladesh (2 301) et la Corée du Sud (2 447), les six pays dans le monde où l’on travaille le plus. C’est en Afrique subsaharienne que le taux d’activité est le plus élevé : plus de 80 %. Cette région étant l’une des plus touchées par la misère, cela prouve que ce n’est pas l’inactivité qui provoque la pauvreté. Les taux d’activité les plus bas, inférieurs à 50 %, sont enregistrés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où l’emploi des femmes reste très faible. Quant à la productivité
(mesurée en fonction du PIB par employé), elle a augmenté entre 1980 et 2002 dans la plupart des pays occidentaux et explosé dans les pays asiatiques (5,2 % en Chine). La productivité a progressé de 1,5 % en moyenne en Europe de l’Ouest, contre 1,6 % aux États-Unis. Cependant, lorsqu’on mesure la croissance de la productivité en fonction du PIB par heure travaillée, l’Europe devance les États-Unis (2 % en France, contre 1,4 % outre-Atlantique).
(Source : Bureau international du travail)
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