Région Meda : hausse des IDE
Publié le 1 février 2005 Lecture : 1 minute.
Les douze pays de la région Meda (*) séduisent de plus en plus les investisseurs. C’est le constat d’une étude divulguée à Marseille à l’occasion du premier sommet de l’investissement dans la zone euro-méditerranéenne organisée par The Economist avec l’appui de la Banque européenne d’investissement et du réseau euro-méditerranéen des Agences de promotion des investissements (Anima) mis en place par l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII).
« Dans l’incessante course au trésor à laquelle oblige la mobilité globale des projets, la région Meda a réussi à capter, en 2004, 400 investissements directs étrangers, contre 275 en 2003 et 167 en 2002 », souligne l’étude d’Anima.
Ces 400 projets devraient injecter 19 milliards d’euros (contre 10,8 milliards en 2003) dans l’économie de ces pays, qui rééquilibrent ainsi leur situation par rapport à l’Europe de l’Est (Peco). L’Algérie (près d’un tiers des investissements totaux de Meda ;
+ 130 %), le Maroc et la Turquie sont les pays qui ont attiré le plus d’investissements, mais une accélération peut être observée en Jordanie, au Liban, en Syrie et en Egypte.
* Algérie, Chypre, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Malte, Maroc, Palestine, Syrie, Tunisie et Turquie
