Manu Dibango en colère
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Encouragé par le président Paul Biya, Manu Dibango (71 ans) avait accepté, il y a un an et
demi, de présider la Cameroon Music Corporation (CMC), la société camerounaise du droit d’auteur. Il comptait sur sa notoriété et sa complicité avec le ministre de la Culture, l’écrivain Ferdinand Oyono, un proche conseiller du chef de l’État, pour ramener la sérénité dans une maison minée par d’inextricables querelles intestines. Le créateur de Soul Makossa s’en mord aujourd’hui les doigts. Accusé de mauvaise gestion par des artistes hostiles « soutenus par des fonctionnaires de la culture », dit-il, il s’estime de surcroît « lâché par Oyono ». La commission de contrôle que celui-ci a mise en place n’aurait, selon le musicien, d’autre but que de « déstabiliser la CMC». Dans une lettre en date du 20 décembre adressée au ministre, il déplore l’immixtion intempestive de la commission dans la gestion de la CMC. Apparemment, « Manu » n’exclut pas de jeter l’éponge. Après avoir parrainé la dernière collection (« Saga Africa ») du couturier Jean-Paul Gaultier, le 26 janvier, il s’apprêtait à se rendre à Yaoundé.
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