L’Afrique du Sud vise les « bobos »

Publié le 31 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

En 2003, le tourisme a rapporté près de 7 milliards d’euros à l’Afrique du Sud, davantage que les exportations nettes d’or. Les vacanciers français sont de plus en plus nombreux : 130 000 en 2003 (+ 14 %). Les investisseurs français se placent aussi, comme le groupe Accor, avec ses 2 200 chambres d’hôtel sous les enseignes Formule 1 et Mercure.

Depuis la fin de l’apartheid, en 1994, le nombre de touristes a été multiplié par dix (6,5 millions par an). La Coupe du monde de football en 2010 doit encore donner un coup d’accélérateur à ce secteur porteur d’emplois. Plus de 400 000 visiteurs sont attendus pour l’occasion. Le tourisme pourrait grimper de 7,1 % du PIB aujourd’hui à 11 %. « Cette destination attire une clientèle française aisée, avec un billet d’avion à plus de 800 euros », explique-t-on à la Mission économique française en Afrique du Sud. Le pays déborde d’idées pour tirer profit de cette nouvelle mine d’or et renouvelle à foison le genre du safari. Dernier-né, le safari « bébé ». Pour un peu plus de 5 000 euros, une insémination artificielle est proposée dans une clinique spécialisée, suivie d’un repos dans une réserve d’animaux ou au bord de l’océan Indien.

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Dans un autre domaine, Jason Fiddler, président de l’association du tourisme homosexuel au Kwazulu-Natal, se spécialise dans le safari gay. « 10 % des touristes sont homosexuels. Sans enfants et avec deux salaires, ils représentent un vrai marché », explique-t-il. Il accueillera fin février un groupe d’une quinzaine de Français.

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