Kaboul-sur-Seine

Publié le 31 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

J’ai rencontré récemment deux jeunes Françaises musulmanes de Saint-Ouen, dans la banlieue de Paris.
Toutes deux portaient un voile, un véritable tchador descendant jusqu’auxpieds pour l’une d’elles. Les parents de la première sont égyptiens, ceux de la seconde, tunisiens.
Qu’ai-je appris ? Qu’elles n’écoutaient qu’Al-Jazira, parce qu’elles ne croient pas ce que dit la télévision française, que la personne qu’elles admirent le plus au monde est Oussama Ben Laden, parce qu’il défend l’islam, que le « martyre » suicidaire est justifié parce qu’il n’y a pas de plus grande gloire que de mourir pour la défense de sa religion, qu’elles se considèrent comme des musulmanes d’abord et des Françaises ensuite, et que toutes leurs amies pensent à peu près comme elles.
On n’était pas à Kaboul, mais devant un lycée français, à quelque kilomètres de la tour Eiffel…

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