Insécurité subsaharienne

Frilosité persistante des investisseurs étrangers.

Publié le 31 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

Même si le rythme de la croissance en Afrique subsaharienne s’est accéléré en 2004 (4,5 %), l’environnement économique y est toujours perçu de façon négative par les investisseurs. Tel est le principal enseignement du rapport 2005 de la Coface, organisme d’assurance-crédit français qui intervient sur les marchés à l’exportation dans quatre-vingt-treize pays. Son regard unique sur le monde des affaires lui permet d’établir chaque année un « guide risque-pays ». Les indicateurs pris en compte auprès de… 44 millions d’entreprises sont l’évolution de la conjoncture, la fragilité du secteur bancaire, l’état des finances publiques, la situation politique et les comportements de paiements des clients.
À l’exception du Botswana, de l’Afrique du Sud, de l’île Maurice et de la Namibie, les notes attribuées à la majorité des pays du continent se répartissent entre les catégories B, C et D. Citant l’exemple de la Côte d’Ivoire et de la République démocratique du Congo, la Coface souligne la vulnérabilité des entreprises confrontées aux « tensions politiques, ethniques et sociales ». Seuls Madagascar et la Tanzanie ont vu leur notation progresser. Globalement, l’Asie et l’Amérique latine ont un classement plus favorable, et la moyenne mondiale se situe entre A1 et A2.
En Afrique du Nord, la situation s’améliore, grâce notamment à la flambée des cours du pétrole (Algérie et Libye), au dynamisme dans le secteur du tourisme (Tunisie) et aux bonnes récoltes (Maroc).

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