Emploi : 7 ouest-africains au crible

Publié le 31 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

À la demande de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), des experts d’Afristat, l’observatoire économique et statistique de l’Afrique subsaharienne, et de l’Institut français de recherche et développement (IRD) ont établi les premières données fiables sur l’emploi dans sept capitales ouest-africaines. Établies de la même façon dans chaque pays, elles révèlent qu’en moyenne 11,4 % de la population active est sans emploi, avec de fortes disparités selon les villes. Partout, le chômage touche davantage les jeunes, mais plus particulièrement à Ouagadougou (22,4 % des 10-29 ans), à Niamey (18,7 %) et à Abidjan (17,4 %). Cette enquête met aussi au jour l’importance économique du secteur informel. Sur l’ensemble de ces agglomérations, il représente 76 % des emplois, loin devant le secteur privé formel (14 %) et le secteur public (8 %). Côté rémunérations, en revanche, les termes sont inversés : le public offre les meilleurs salaires quand les emplois informels sont précaires et mal payés.

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