Désaccord persistant
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L’optimisme affiché par Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe, à l’issue de sa visite à Alger, le 24 janvier, ne doit pas faire illusion : il n’est pas parvenu à dissiper les malentendus entre l’Égypte et l’Algérie concernant la réforme de l’institution que le président Abdelaziz Bouteflika appelle de ses vux avec le soutien des Tunisiens. Contrairement à ce que prétend le diplomate égyptien, le projet algérien ne se limite pas à une modification du mode de désignation et des attributions du secrétaire général, mais vise parallèlement à mettre en place un Conseil de paix et de sécurité arabe. Et à ouvrir plus largement l’institution aux femmes, aux représentants de la société civile et aux différents opposants aux régimes en place. Le bras de fer pourrait s’engager lors du sommet d’Alger, prévu le 22 mars.
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