Un poids économique en déclin

Publié le 30 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

Malmenée depuis le coup d’État du général Robert Gueï en décembre 1999, l’économie ivoirienne est malgré tout parvenue à maintenir ses grands fondamentaux. Une croissance de 1 % a été enregistrée en 2005. Elle devrait atteindre les 2 % en 2006 grâce à une augmentation de la production pétrolière. La France reste un partenaire bilatéral de référence qui est présente dans un large spectre d’activités. La Côte d’Ivoire est son premier client au sein de la zone franc. Les échanges entre les deux pays, qui se sont établis à 1,1 milliard d’euros en 2005, se contractent depuis cinq ans. Paris a toutefois dégagé un excédent de 17 millions d’euros l’an dernier. Les exportations ont atteint 555 millions d’euros (- 7 %). Les importations se sont établies à 538 millions, soit une baisse de 9,9 % par rapport à 2004.
On dénombre près de 170 filiales françaises dans le pays, qui ont souvent su saisir des opportunités d’affaires nouvelles grâce à la libéralisation de l’économie ivoirienne au début des années 1990. Peu présentes dans la filière cacao, elles occupent surtout le terrain dans les autres secteurs, particulièrement la construction, les transports et l’agroalimentaire. Parmi les plus importantes, certaines comme CFAO se sont installées bien avant l’indépendance du pays, en 1960. Le groupe Bouygues est toujours le concessionnaire de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et de la Société des eaux de Côte d’Ivoire (Sodeci). Le groupe Bolloré exploite le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, via la Sitarail. La crise ivoirienne a gelé ou reporté la plupart des investissements. Mais cette présence devrait pouvoir bénéficier au tissu économique français dès le retour à la normale.

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