Scrutin serré à l’UIT

Publié le 30 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

Six candidats briguent la succession du Japonais Yoshio Utsumi au poste de secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Il s’agit de la Jordanienne Muna Nijem, du Tunisien Montasser Ouaili (ministre des Technologies de la communication dans son pays), du Malien Hamadoun Touré (directeur du bureau du développement à l’UIT), du Brésilien Roberto Blois Montes de Souza (secrétaire général adjoint), de l’Allemand Matthias Kurth et du Suisse Marc Furrer.
L’élection aura lieu – sans doute le 9 novembre – pendant la prochaine conférence de l’organisation onusienne à Antalya, en Turquie. Au siège, à Genève, on estime que le scrutin a toutes les chances d’être serré et qu’il pourrait se jouer entre Kurth, Ouaili et Blois. Spécialisé dans la nomination des dirigeants d’organisations internationales, le site Internet http://topposts.blogspot.com, se montre plus précis. À l’en croire, Ouaili mène une excellente campagne et tiendrait la corde.
L’habileté que celui-ci a déployée lors de la phase finale du Somment mondial sur la société de l’information (SMSI), l’an dernier à Tunis, en vue de dégager un consensus international a par ailleurs favorablement impressionné.
Ouaili (46 ans) est à la fois un politique, un manager et un technicien. Ingénieur en génie électrique et titulaire d’un PhD en télécommunications de l’université de Californie, il a été chercheur à la compagnie Bell Communication Research et professeur d’université à Tunis. En 1996, il est entré au gouvernement comme secrétaire d’État chargé de l’Informatique, puis de l’Enseignement supérieur. Nommé ministre des Technologies de la communication en 2004, il a notamment mené à bien la privatisation de l’opérateur national des télécoms.

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