Mondial 2018 : Quand Nabil Maâloul minimise les incidents de 1998 entre Tunisiens et Anglais

La Tunisie entre en lice face à l’Angleterre à Volgograd en Russie lundi 18 juin, à 19h, heure de Tunis. Un match déjà crucial pour les Aigles de Carthage dans un groupe très relevé.

Nabil Maâloul, alors sélectionneur de la Tunisie, et son staff sur la pelouse de Volgograd, le 17 juin 2018 lors du Mondial russe. © Alastair Grant/AP/SIPA

Nabil Maâloul, alors sélectionneur de la Tunisie, et son staff sur la pelouse de Volgograd, le 17 juin 2018 lors du Mondial russe. © Alastair Grant/AP/SIPA

Publié le 18 juin 2018 Lecture : 1 minute.

C’est un souvenir embarrassant que tout le monde voudrait bien oublier. Le précédent match entre la Tunisie et l’Angleterre en France en 1998 (0-2) avait été gâché par des incidents qui avaient éclaté la veille dans la ville de Marseille où se déroulait la rencontre. Des hooligans anglais avaient ravagé les rues autour du Vieux-Port, cassant des vitrines de commerces, tabassant des habitants ou des touristes. Des fans tunisiens, aidés par des jeunes des quartiers de la cité phocéenne avaient alors répondu aux Britanniques, dans ce qui avait tourné au combat de rue, avec un bilan de 48 blessés.

https://youtu.be/reHLjIW6WwA

la suite après cette publicité

Avant de retrouver la sélection des Three Lions pour leur entrée dans le Mondial 2018, les Tunisiens ont été interrogés sur ce souvenir avant la conférence de presse d’avant-match qui a eu lieu dimanche 17 juin. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le sélectionneur des Aigles de Carthage, Nabil Maâloul, a eu un discours assez surprenant sur les violences de 1998. « Vous savez, Marseille, c’est le Maghreb, c’est l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, et on connaît les supporters anglais, ça aurait été un peu étonnant que ça ne déborde pas, une surprise. C’est tout à fait normal ce qu’il s’est passé ». Avant de revenir au match de ce lundi soir : « Ce que je vois sur le plan sécuritaire me rassure, je pense que ça va bien se passer entre les deux camps. On est loin de l’Angleterre, un peu plus loin de la Tunisie. Il n’y a pas beaucoup de Tunisiens et d’Anglais en Russie, donc j’espère que ça va bien se passer ».

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires