Algérie : drogue, blanchiment et corruption de magistrats… L’empire de Kamel Chikhi vacille
Après l’affaire de la cocaïne saisie fin mai au port d’Oran, l’homme d’affaires Kamel Chikhi est cité dans une nouvelle enquête judiciaire, cette fois pour corruption de magistrats. Au total, 28 magistrats et deux cadres supérieurs du ministère de la Justice sont visés par les investigations en cours.
L’empire de Kamel Chikhi s’effondre. Deux enquêtes judiciaires ciblent ce promoteur immobilier et opérateur en boucherie. La première affaire, révélée le 29 mai, a pris une nouvelle tournure ce mercredi 20 juin. Arrêtés au port d’Oran dans l’affaire de la saisie de 701 kilogrammes de cocaïne, Kamel Chikhi et ses coaccusés ont été maintenus sous mandat de dépôt, par la chambre d’accusation de la Cour d’Alger.
Blanchiment d’argent, importation et distribution de drogue, les chefs d’inculpation ont été jugés assez importants par la justice algérienne pour ne pas statuer en faveur de leur remise en liberté provisoire, souhaitée par le collectif de défense.
>>> A LIRE – Algérie : l’affaire de la saisie de cocaïne au port d’Oran devant la justice
Des cadres du ministère de la Justice inquiétés
D’autant que le nom de Kamel Chikhi est désormais cité dans une nouvelle affaire, qui éclabousse directement des personnalités du secteur judiciaire algérien. Au centre du dossier : des pots-de-vin, des cadeaux et interventions.
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