Du diabète aux bombes liquides

Publié le 30 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

Encouragée par les kamikazes et leurs bombes artisanales, puis par la découverte par la police britannique, en août dernier, du désormais fameux « complot aux explosifs liquides » contre une dizaine d’avions à destination des États-Unis, la communauté scientifique s’est penchée sur un épineux casse-tête : trouver des moyens de détection efficaces de ces « bombes » si faciles à dissimuler – une bouteille d’eau dans un sac à main suffit. Joe Wang, professeur à l’Institut de biodesign de l’université d’Arizona, a ainsi développé une technologie permettant d’identifier les explosifs liquides en quinze secondes contre cinq minutes actuellement – et dont rend compte le magazine The Analyst. Le point de départ des recherches est pour le moins inattendu : initialement, ses travaux visaient en effet à mettre au point un traitement pour les diabétiques !

Depuis plus de vingt ans, Joe Wang développe des capteurs qui mesurent le taux de glucose dans le sang. Il a suffi, explique-t-il, de les adapter à la détection des peroxydes explosifs (les matières découvertes à Londres). Tout simplement. Son dispositif permet de mettre les explosifs en évidence grâce à des rayons ultraviolets dont l’intensité raccourcit considérablement la durée de détection. « Maintenant que nous savons détecter les explosifs rapidement, la prochaine étape consiste à mettre au point un appareil portatif et facile à utiliser », propose Joe Wang, qui cherche à convaincre les autorités de développer sa technologie.

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