Coupe du monde 2010 : vaste chantier

Publié le 30 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

L’organisation de l’édition 2010 de la Coupe du monde de football a été attribuée le 15 mai 2004 à l’Afrique du Sud, premier pays africain de l’histoire à accueillir l’épreuve. Le pays de Nelson Mandela l’a emporté face au Maroc par 14 voix contre 10. Le gouvernement sud-africain a déjà prévu de dépenser 1 milliard d’euros dans les stades, leur accès et leur équipement, sur un budget total estimé à 1,2 milliard d’euros. La Coupe du monde 1998 avait coûté 1,6 milliard d’euros à la France. Un budget impressionnant, mais l’organisation d’un tel événement, de retentissement international, a des effets positifs sur le produit intérieur brut du pays organisateur. Ils sont encore plus importants en cas de bon parcours de l’équipe nationale dans la compétition sportive.
Le gain vient en premier lieu de l’afflux de visiteurs étrangers (400 000 sont attendus en Afrique du Sud en 2010), eux-mêmes source de devises. On annonce également la création de 130 000 emplois : cinq stades doivent être construits et cinq rénovés pour l’occasion. Les réseaux de transport public sont à revoir, notamment à Johannesburg. Un centre international de retransmission de 35 000 m2 doit être créé, qui doit accueillir quelque 15 000 journalistes. Vu la mauvaise réputation du pays dans ce domaine, les aspects sécurité seront particulièrement soignés. Enfin, des opportunités liées à l’hébergement, à l’accueil et au tourisme sont à saisir. La France, forte de son expérience de pays organisateur en 1998, entend saisir l’occasion pour décrocher certains des innombrables marchés et prépare d’ores et déjà un séminaire Coupe du monde, qui se tiendra le 20 mars 2007 à Johannesburg.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires