Mauritanie : G5 Sahel au goût amer

Bien que la Mauritanie ait fait plus que sa part dans la sécurisation régionale, la France et l’Europe ne semblent avoir d’yeux que pour la « zone des trois frontières », comprenant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Mohamed Ould Abdelaziz et Emmanuel Macron à la Celle Saint-Cloud, le 13 décembre 2017. © Michel Euler/AP/SIPA

Mohamed Ould Abdelaziz et Emmanuel Macron à la Celle Saint-Cloud, le 13 décembre 2017. © Michel Euler/AP/SIPA

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 2 juillet 2018 Lecture : 2 minutes.

L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz. © AMI pour J.A.
Issu du dossier

Mauritanie : bouffée d’air frais

Côte politique, fini le boycott des élections par l’opposition. Côté économique, la croissance est de retour. Le pays hôte du 31e sommet de l’UA respire un peu mieux.

Sommaire

Pas sûr que, le 2 juillet, Emmanuel Macron arrive à Nouakchott les bras chargés de cadeaux. Certes, il apprécie le côté « cash » du président Ould Abdelaziz, qui est à l’origine du G5 Sahel. Mais il ne parvient guère à concrétiser les quelque 500 millions d’euros d’aides promises par le consortium des Amis du Sahel aux cinq pays pour mettre en place les bataillons, embryons de la force conjointe, qu’il espère capables de se substituer aux troupes françaises de l’opération Barkhane.

Nouvelle brigade spéciale

L’Union européenne semble avoir débloqué les primes pour les officiers en poste à l’état-major de la force conjointe à Sévaré (Mali). C’est peu. En janvier, la France a donné à la Mauritanie dix véhicules tactiques légers tout-terrain de la société Acmat – à peine de quoi constituer une nouvelle brigade spéciale, fer de lance de l’armée en zone désertique. C’est déjà quelque chose.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

Mauritanie : Mohamed Ould Abdelaziz toujours maître du jeu

[Édito] Mauritanie : du vieux et du neuf