Boris Becker affirme que son passeport centrafricain est authentique
Boris Becker a assuré vendredi à la BBC que son passeport diplomatique était authentique. L’ancienne star allemande du tennis, criblée de dettes, revendique un statut diplomatique et l’immunité associée pour échapper à la justice britannique.
« J’ai un vrai passeport. Il était à l’ambassade à Bruxelles, la dernière fois que j’ai vérifié », a déclaré Boris Becker.
L’ex numéro un mondial, 50 ans, dit avoir été nommé en avril par le président centrafricain « attaché » auprès de l’Union européenne pour les affaires culturelles, sportives et humanitaires de ce pays.
H.E President Prof. Faustin Archange Touadéra in Brussels yesterday appointing me as its Attache’ for Sports/Humanitarian/Cultural Affaires in the European Union 🇪🇺 pic.twitter.com/ACp3sDynQn
— Boris Becker (@TheBorisBecker) April 27, 2018
Mi-juin, le triple vainqueur de Wimbledon a invoqué un prétendu statut diplomatique et l’immunité en découlant auprès de la justice britannique pour échapper à des poursuites pour non-paiement de dettes de plusieurs millions d’euros, après avoir été déclaré en faillite en 2017. Mais mardi le ministère des Affaires étrangères centrafricain a qualifié le document de « faux » et estimé qu’il pouvait provenir d’un lot « de passeports vierges volés en 2014 ».
« J’ai reçu ce passeport de l’ambassadeur, j’ai parlé au président à de nombreuses reprises (…). Je pense que les documents qu’ils me donnent sont authentiques », a argumenté Boris Becker dans un extrait d’une interview à la BBC qui sera diffusée dans son intégralité dimanche.
« Malentendu »
Il a assuré qu’il serait « très heureux de se rendre à Bangui », la capitale centrafricaine, pour trouver un moyen de « résoudre ce malentendu ».
Boris Becker a tenté récemment de rassembler les trophées et récompenses accumulés pendant sa prestigieuse carrière, afin de les vendre pour éponger ses dettes.
L’ex-N.1 mondial a déjà eu des déboires judiciaires pour des dettes impayées avec la justice espagnole, concernant des travaux dans sa villa de Majorque, et avec la justice suisse, pour ne pas avoir payé le pasteur qui l’avait marié en 2009.
En 2002, la justice allemande l’avait condamné à deux ans de prison avec sursis ainsi qu’à 500.000 euros d’amende pour quelque 1,7 million d’euros d’arriérés d’impôts.
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