Afrique du Sud : cher ballon rond
Publié le 30 octobre 2006 Lecture : 1 minute.
La facture sud-africaine prévue pour accueillir la Coupe du monde de football en 2010 a gonflé pour dépasser récemment 1,2 milliard d’euros. Une inquiétude qui vient s’ajouter à la crainte que l’insécurité et l’état déplorable des transports ne fassent dérailler le premier Mondial africain.
Ces derniers chiffres, avancés à la mi-octobre par le comité national d’organisation, sont sans commune mesure avec ceux annoncés dans la présentation du dossier sud-africain, en 2004. On estimait alors à 238 millions d’euros le coût total, consistant essentiellement en rénovation des stades existants… de rugby ! Mais, après l’émotion suscitée dans le pays – pourquoi les améliorations sportives engendrées par le Mondial de football devraient-elles bénéficier ensuite à un autre sport, considéré en outre comme celui des Blancs ? -, le gouvernement a décidé de construire six nouveaux stades de football et d’en réhabiliter quatre autres. Histoire de corriger les inégalités héritées de l’apartheid. Le foot a beau être le sport le plus populaire en Afrique du Sud, les infrastructures qui lui sont dédiées sont bien moins modernes que celles réservées au cricket et au rugby. Dany Jordaan, le patron du comité d’organisation, a annoncé qu’il faudrait trente mois seulement pour finir les constructions. Encore faudrait-il qu’elles aient commencé
