Revue de détail
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Les anciens combattants sont les « soldats indigènes » qui composaient les régiments créés par la France à partir de 1857. L’ancienne métropole formait des unités composées d’autochtones : les spahis algériens, tunisiens et marocains, les tirailleurs sénégalais et annamites, les unités cambodgiennes, malgaches… Ils furent quelque 180 000 à combattre en 1917. Lorsque éclata la Seconde Guerre mondiale, 64 000 d’entre eux prirent part à la campagne de France en 1940. Lors de la Libération, les combattants africains – au nombre de 120 000 – furent les premiers à débarquer en Provence le 15 août 1944. Les pertes dans les troupes indigènes, entre 1942 et 1945, ont été évaluées à 40 000 tués. Les anciens combattants ont également versé leur sang en Indochine (1946-1954) et en Algérie (1958-1962).
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise