RDC : Moïse Katumbi annonce son retour à Kinshasa entre le 24 juillet et le 8 août
Candidat déclaré à l’élection présidentielle, Moïse Katumbi a annoncé son retour à Kinshasa entre le 24 juillet et le 8 août prochain. Sous le coup de poursuites judiciaires dans plusieurs dossiers, l’opposant congolais vit en exil depuis plus de deux ans.
Moïse Katumbi a annoncé son intention de rentrer très prochainement en RDC : « Je ferai campagne au pays, car c’est mon droit et mon devoir, a déclaré le leader du mouvement Ensemble. Ne craignez rien ! Entre le 24 juillet et le 8 août, je serai à Kin [Kinshasa, ndlr] pour m’enrôler », a-t-il écrit sur son compte Twitter, où il se prêtait à une session de questions-réponses avec les internautes.
Des dates qui correspondent, selon le calendrier publié par la Commission électorale nationale indépendante, au retrait des formulaires, dépôt et traitement des dossiers des candidats à la présidentielle.
Je ferai campagne au pays car c'est mon droit & mon devoir, ne craignez rien! Entre le 24/07 et le 08/08 je serai à Kin pr m'enrôler. Pr les élections, des préalables doivent être respectés: pas de machine à voter, descrispation pol car #Kabila n'a pas à choisir ses candidats. https://t.co/fUZvjNYwTk
— Moise Katumbi (@moise_katumbi) June 25, 2018
Une myriades d’affaires
Contraint à l’exil depuis plus de deux ans, l’opposant congolais fait face à des poursuites judiciaires dans plusieurs affaires dans son pays. Il doit notamment être jugé le 27 juin devant la Cour suprême dans l’affaire dite des mercenaires.
Questionné par un internaute sur ses démêlés judiciaires, Moïse Katumbi a dénoncé « une justice aux ordres ». « C’est inacceptable, a-t-il estimé. On veut me condamner au plus vite. »
L’ancien gouverneur du Katanga a également fait mention de sa brève interpellation à l’aéroport bruxellois de Zaventem suite à un problème de passeport. « Les données électroniques de mon passeport ont été désactivées suite au passage aux passeports biométriques en janvier, a-t-il expliqué. Le régime m’a refusé un nouveau passeport. Leur intention était claire, me retirer mes papiers. » Des explications à rebours de celles de l’Office belge des étrangers, qui avait déclaré à Jeune Afrique que le passeport en question avait été « falsifié ».
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