Internet modifie les pratiques

Publié le 30 août 2004 Lecture : 1 minute.

L’avènement d’Internet a révolutionné les pratiques des journaux, des radios et des télévisions en Afrique. Certes, le continent ne compte que 1 % des utilisateurs mondiaux de la Toile, soit 8 utilisateurs pour 1 000 habitants, mais les organes de presse sont parmi les plus connectés. Les journaux africains ont pu multiplier leurs sources d’information, accéder à un savoir universel, prendre contact avec leurs confrères du Nord et des autres pays en développement, et aussi s’autoriser de nouvelles libertés d’expression. L’outil électronique est surtout utilisé par les journalistes du continent pour la recherche d’informations, le courrier électronique et les échanges de fichiers. Les radios et les télévisions africaines, les plus modernes, utilisent également le réseau mondial pour les transferts et la récupération de programmes. Mais le Web, c’est surtout la possibilité d’avoir une diffusion mondiale. Seuls les grands quotidiens et hebdomadaires disposent d’un site propre où l’actualité est mise en ligne dans la journée, avec des journalistes qui se consacrent entièrement à cette tâche. Beaucoup de journaux assurent aussi une présence quotidienne à travers l’envoi de leurs articles à des sites spécialisés comme allafrica. com ou www.abidjan.net. Pour l’instant, ils peuvent y mettre gratuitement leurs articles sans perdre sur les ventes au numéro. En effet, le taux d’équipement à Internet est encore faible parmi les ménages, ne serait-ce parce qu’un seul Africain sur 130 possède un ordinateur. La radio africaine s’installe également sur le Net. En 2000, on comptait 27 stations sur le site www.comfm.com qui recense les radios en ligne du monde entier. Aujourd’hui, elles sont environ 250, dont plus de 50 sud-africaines.

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