Le FMI met en garde l’Algérie au sujet de ses dépenses publiques
Après la visite en Algérie d’une délégation du Fonds monétaire international, une sévère mise en garde a été adressée aux autorités de ce pays.
![Siège du FMI à Washington. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/10/20/FMI_AFP.jpg)
Siège du FMI à Washington. © AFP
Les experts du FMI insistent sur la nécessité absolue de mieux maîtriser les dépenses publiques et de freiner le recours aux placements à l’étranger. Faute de quoi l’Algérie ne sera bientôt plus en mesure de régler ses factures d’importations (65,4 milliards de dollars en 2015, contre 55 milliards cette année).
En privé, le Mauritanien Zeine Ould Zeidane, qui conduisait la délégation, ne se montre guère optimiste. « Si le gouvernement ne redresse pas la barre dans un délai de trois ans, le pays ira droit dans le mur », a-t-il confié à un interlocuteur algérien.
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