Rama Yade en première ligne

Publié le 30 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

En marge de la visite au Sénégal du président Nicolas Sarkozy, du 26 au 27 juillet (voir pp. 12-13), la secrétaire d’État française aux Affaires étrangères et aux Droits de l’homme, Rama Yade, s’est enquise de l’état d’avancement du dossier de l’ex-dictateur tchadien Hissein Habré, que le Sénégal a promis de juger sur son sol. Elle a successivement rencontré Alioune Tine, directeur de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), Demba Ciré Bathily d’Amnesty International, Me Boucounta Diallo, ancien président de l’Organisation nationale de défense des droits de l’homme (ONDH), et Sidiki Kaba, ex-président de la Fédération internationale des Ligues de droits de l’homme (FIDH).
Rama Yade, qui a impulsé un revirement de la position de la France – restée indifférente depuis le début – sur l’affaire Habré, avait pris soin de s’informer au préalable. Des échanges téléphoniques approfondis avec Reed Brody, de Human Rights Watch, et Jacqueline Moudeina, présidente de l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme (ATPDDH), lui ont permis d’appréhender la complexité du dossier.

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