Le code de la famille réformé
Malgré la déception, compréhensible, des associations féministes qui prônaient la suppression pure et simple du code de la famille de 1984, les amendements qui ont été apportés au texte en 2005 ont fait avancer le droit des femmes en Algérie. Ils ont notamment permis :
– La levée de l’obligation d’obéissance au mari ;
– La suppression de l’interdiction d’épouser un non-musulman ;
– L’obligation de se marier civilement avant de se marier religieusement ;
– Le choix – mais non la suppression – de son tuteur par la femme qui se marie ;
– Le changement de rôle du tuteur, qui ne conclut plus le mariage, mais devient une sorte de troisième témoin de la mariée ;
– L’obligation, en cas de divorce, de passer devant un juge, qui met, de fait, un terme à la répudiation. Trois motifs de divorce supplémentaires ont par ailleurs été introduits en faveur de la femme : la violation des clauses du contrat de mariage, la mésentente et la violence ;
– Le partage de l’autorité parentale, désormais conjointe, même si le père reste le tuteur légal de l’enfant ;
– La restriction de la polygamie. Si elle reste autorisée, elle est désormais soumise à l’approbation d’un juge.
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