Mondial 2018 : la Suède domine la Suisse et se qualifie en quarts de finale (1-0)

Dans un duel entre équipes européennes, la Suède s’est montrée plus précise devant le but que les Suisses et se qualifie pour les quarts de finale grâce à une frappe d’Emil Forsberg.

Un duel musclé entre le défenseur suisse Manuel Akanji et le Suédois Marcus Berg, le 3 juillet 2018. © Martin Meissner/AP/SIPA

Un duel musclé entre le défenseur suisse Manuel Akanji et le Suédois Marcus Berg, le 3 juillet 2018. © Martin Meissner/AP/SIPA

Publié le 3 juillet 2018 Lecture : 2 minutes.

C’est une gamme qui est travaillée très tôt en école de football : cadrer sa frappe, quelle que soit la position. Un geste technique à maîtriser impérativement seul face au but pour espérer le répéter et le réussir en conditions réelles de match, quand vos adversaires vous laissent très peu de temps pour le réaliser. Une leçon que le Suédois Ekdal avait sûrement oubliée au moment où il s’est retrouvé seul devant la cage suisse à la réception d’un centre parfait de Lustig. À trois mètres du but, le milieu de terrain scandinave a complètement raté son geste, envoyant le ballon directement vers les tribunes.

Une action qui ressemblait à un condensé de la première mi-temps entre la Suède et la Suisse, deux invités surprises des huitièmes de finale du Mondial 2018. Dans une rencontre ouverte, les deux sélections européennes ont très vite développé des séquences offensives intéressantes. Mais il y avait beaucoup de déchet technique au moment de conclure les actions. À l’image de Marcus Berg, l’attaquant suédois, très mobile, mais maladroit sur ses occasions (8e, 28e). En face, les tentatives des hommes de la Nati suivaient le même destin : Xhaka enlevait trop sa frappe lointaine (35e), comme Dzemaili, pourtant beaucoup plus proche du but (38e).

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Au retour aux vestiaires, la Suède, dominatrice dans ce premier acte, n’avait cadré qu’un tir sur sept. Un bilan famélique.

Forsberg, le facteur X

Heureusement, les Nordiques avaient dans leurs rangs Emil Forsberg pour les sortir du guêpier suisse. L’ailier du club allemand du RB Leipzig a dominé la seconde mi-temps par sa classe. C’est lui qui a impulsé la majorité des contre-attaques suédoises, si douloureuses pour les Suisses. Il a poussé ses vis-à-vis à commettre des fautes sur lui, comme à la 64e minute où il était crocheté par Behrami à l’angle de la surface de réparation. Il se chargeait lui-même du coup-franc, mais son tir était dévié par le mur. Deux minutes plus tard, Forsberg donnait encore le rythme et était servi par son coéquipier Toivonen aux 20 mètres. Sa frappe, déviée par Akanji, trompait Sommer, le portier suisse (1-0, 66e). Menée au score, la Suisse a poussé en fin de rencontre et s’est procurée une occasion en or d’égaliser à la 92e minute, mais Olsen, le gardien suédois, stoppait la tête de Seferovic. Rideau et qualification de la Suède pour les quarts de finale. Ils retrouveront l’Angleterre ou la Colombie.

Le match difficile de Manuel Akanji

Le défenseur d’origine nigériane de la Nati, Manuel Akanji, est passé à côté de son match. Avec son compère de la défense centrale, Johan Djourou, il n’a jamais réussi à maîtriser les attaquants suédois, dont les déplacements l’ont gêné. Pire, sur le tir victorieux d’Emil Forsberg, c’est lui qui a dévié la trajectoire du ballon qui a pris à revers le gardien suisse, Yann Sommer. Une action qui résume le temps de retard, qu’il a souvent eu dans ce huitième de finale. Une bonne leçon à son jeune âge, 22 ans. On devrait vite le revoir au plus haut niveau avec son club, le Borussia Dortmund.

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