L’appel du pied à Maurice

Publié le 2 juillet 2003 Lecture : 1 minute.

Quoi de plus naturel pour le Mozambique, dont les 2 500 kilomètres de côtes bordent l’océan Indien, que de s’intéresser à ses voisins insulaires ! Opération réussie, notamment avec l’île Maurice qui a décidé, en 1997, d’y délocaliser certaines des activités qui lui ont valu son décollage économique. En 1998, un consortium composé de trois entreprises mauriciennes s’est vu confier la gestion de 80 000 hectares de plantations de canne à sucre à Marromeu, dans la vallée du Zambèze. D’ici à 2006, leur production devrait dépasser les 150 000 tonnes de sucre. Maurice, qui surfe sur la vague de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), la loi américaine exonérant de taxes à l’exportation certains produits, envisage d’exploiter la filière textile au Mozambique. Larges champs de coton, maind’uvre bon marché : les avantages sont nombreux. Dans le secteur des services, Mauritius Telecom s’est porté candidat pour l’ouverture d’une deuxième licence GSM. Et Air Mauritius pourrait se proposer pour le rachat de la LAM, la compagnie aérienne mozambicaine. En revanche, le président Joaquim Chissano a récemment déçu les investisseurs mauriciens en indiquant que la zone franche un temps envisagée ne serait finalement pas réalisée.

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