Fodé Sylla et l’Élysée

Publié le 30 juin 2003 Lecture : 1 minute.

La décision prise par Fodé Sylla de participer, en tant qu’observateur, à la présidentielle togolaise du 1er juin dernier répondait de fait à une « suggestion » de l’Élysée. C’est, du moins, ce qui ressort d’une lettre adressée le 20 mai 2003 à l’eurodéputé français d’origine sénégalaise (membre de la Gauche unitaire européenne, GUE) par Michel de Bonnecorse, le « monsieur Afrique » de Jacques Chirac. « Nous souhaitons, écrit le conseiller du président français, compte tenu de la carence de la Commission de l’Union européenne, qu’un certain nombre d’élus français puissent participer à l’observation de l’élection présidentielle au Togo. Je vous remercie d’avoir accepté ma suggestion de vous joindre à ceux auxquels vous apporterez votre expérience de député européen déjà engagé dans des opérations similaires. Notre ambassade a été avertie et a informé les autorités togolaises de votre mission. »

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