Coup de sang du FMI

Publié le 30 juin 2003 Lecture : 1 minute.

Pas de répit pour le nouveau gouvernement tchadien. Le 25 juin, jour de sa nomination, l’équipe dirigée par le nouveau Premier ministre Moussa Faki a essuyé les foudres du Fonds monétaire international (FMI). L’institution financière accuse le Tchad de lui avoir fourni des informations erronées sur des retards de paiements.
« Les autorités n’ont pas informé le FMI de nouveaux arriérés de paiements extérieurs accumulés entre juillet et septembre 2002 », a précisé le Fonds, ajoutant que l’administration tchadienne avait encore accru son endettement jusqu’en avril 2003. « L’accumulation de ces arriérés viole un critère de performance dans le cadre de l’accord de Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC) », ajoute-t-on à Washington.

Le FMI, qui avait débloqué une tranche de 7,6 millions de dollars en octobre 2002, exige donc le remboursement anticipé de cette somme par le Tchad. Au nom du conseil d’administration du Fonds, Shigemitsu Sugisaki, directeur général adjoint, a demandé aux autorités de N’Djamena de la restituer en deux versements égaux à effectuer au plus tard respectivement le 31 juillet et le 31 octobre prochains.

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