Après les Libyens, les Marocains ?
En visite à Rabat du 24 au 28 juin, le ministre centrafricain des Affaires étrangères Karim Meckassoua a évoqué avec ses interlocuteurs, surtout son homologue Mohamed Benaïssa, un vaste programme d’aide et d’investissement marocain en Centrafrique. Cette assistance pourrait également comporter, à la demande de Bangui, un volet sécuritaire, les Marocains disposant en la matière (protection des personnalités et formation des gardes présidentielles) d’une expérience africaine certaine acquise au Gabon et en Guinée équatoriale. Le président gabonais Omar Bongo, dont le fils Ali, ministre de la Défense, est proche du roi Mohammed VI et qui joue un peu le rôle de parrain officieux pour la nouvelle diplomatie centrafricaine, encourage ce projet. Après les Libyens (pour Patassé), les Marocains (pour Bozizé) ? C’est possible, les seconds ayant sur les premiers l’avantage de la fiabilité aux yeux des bailleurs de fonds.
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