Tractations d’avant-sommet
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À moins de deux semaines de la tenue à Paris du sommet de l’Union pour la Méditerranée (13 juillet), l’Élysée se veut optimiste sur la présence du président algérien Abdelaziz Bouteflika. « Il sera là, sauf catastrophe », confiait le 25 juin une source très proche du dossier, avant d’ajouter que « la grande complexité du processus interne de décision au sein du pouvoir algérien » expliquait le retard pris dans l’annonce officielle de cette participation. « Il est vraisemblable qu’Alger n’ait guère apprécié le choix de l’Égypte pour assurer la coprésidence de l’UPM, poursuit cette source. Mais le principal obstacle était, selon nos interlocuteurs algériens, la présence du Premier ministre israélien Ehoud Olmert à ce sommet. Or cet argument vient de sauter avec la confirmation de la participation des présidents syrien et palestinien : difficile de se montrer plus royalistes qu’eux ! »
Simple exercice de « wishful thinking » ? On ne tardera pas à le savoir. Par contre, notre interlocuteur s’est avoué incapable de trancher sur le niveau de la participation turque.
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