RDC : une visite du patron de l’ONU est « inopportune en ce moment », selon un conseiller de Joseph Kabila

Une visite du secrétaire général de l’ONU et du président de la commission de l’Union africaine en République démocratique du Congo est « inopportune » en cette période préélectorale, a affirmé dimanche un conseiller du président congolais Joseph Kabila.

L’ancien Premier ministre portugais et candidat à la succession de Ban Ki-moon, Antonio Guterres, lors de son audition par États membres de l’ONU, le 12 avril 2016. © Richard Drew/AP/SIPA

L’ancien Premier ministre portugais et candidat à la succession de Ban Ki-moon, Antonio Guterres, lors de son audition par États membres de l’ONU, le 12 avril 2016. © Richard Drew/AP/SIPA

Publié le 9 juillet 2018 Lecture : 1 minute.

En réponse au « souhait du secrétaire général de l’ONU d’effectuer une visite en RDC avec le président de l’UA, nous avons pensé qu’elle était inopportune en ce moment, étant donné les urgences au pays et les tractations en cours », a déclaré Kikaya Bin Karubi, conseiller diplomatique de Joseph Kabila.

« Aucune date n’a été annoncée, pour l’instant il n’y a rien de prévu » en prévision d’une visite d’Antonio Guterres en RDC, a déclaré pour sa part Florence Marchal, la porte-parole de la mission de l’ONU en RDC (Monusco).

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Kabila demande un départ de la Monusco

Dans une conférence de presse fin janvier, le président Kabila avait critiqué la mission de l’ONU en RDC (Monusco) demandant qu’elle quitte le pays au plus tard en 2020.

La Monusco qui compte quelque 17 000 Casques bleus pour un budget annuel d’1,153 milliard de dollars, est l’une des plus importantes missions de la paix de l’ONU dans le monde. Le Conseil de sécurité a renouvelé en mars pour un an le mandat de la Monusco avec pour priorité la protection des civils et l’appui aux élections prévues le 23 décembre.

Les élections doivent organiser la succession du président Joseph Kabila dont le deuxième et dernier mandat a pris fin le 20 décembre 2016. La Constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat, mais l’opposition l’accuse de vouloir se représenter.

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