La CEA met l’Afrique à l’indice

La Commission économique pour l’Afrique (CEA) vient de présenter son tout nouvel Indice africain de développement social (IADS). Il mesure le degré d’exclusion dans les pays africains dans les cinq secteurs clefs que sont la santé, l’éducation, l’emploi, les revenus et le mode de vie.

La mortalité néonatale et la malnutrition sont deux des indicateurs retenus par la CEA. © Issouf Sanogo/AFP

La mortalité néonatale et la malnutrition sont deux des indicateurs retenus par la CEA. © Issouf Sanogo/AFP

OLIVIER-CASLIN_2024

Publié le 16 octobre 2014 Lecture : 1 minute.

La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a officiellement présenté son tout nouvel Indice africain de développement social (IADS) à Marrakech, durant le neuvième forum pour le développement de l’Afrique, organisé du 12 au 16 octobre.

Exclusion

la suite après cette publicité

Mis en place « sur la demande des pays africains eux-mêmes, afin de mieux coller aux réalités du continent », selon Iris Macculi, chargée des Affaires économiques au sein de la division des politiques de développement social de la Commission, l’IADS mesure plus spécifiquement le degré d’exclusion, dans les cinq secteurs clefs que sont la santé, l’éducation, l’emploi, les revenus et le mode de vie, en tenant compte du genre – hommes et femmes – et des lieux géographiques – villes et campagnes -.

Lire aussi :

Malnutrition : les dix pays africains les plus affectés

Quelle agriculture pour la sécurité alimentaire africaine ?

la suite après cette publicité

La commission économique pour l’Afrique prépare un indice continental de l’intégration régionale

Pour plus d’efficacité, des cartographies nationales et sous-nationales ont été établies pour mieux mesurer les effets des programmes sociaux existants et de leur impact en matière d’exclusion.

la suite après cette publicité

Six indicateurs ont été retenus : la mortalité néonatale, la prévalence de la malnutrition, le taux d’alphabétisation, le taux de chômage des jeunes, l’espérance de vie et la lutte contre la pauvreté. « Chaque indice sera noté de 0 à 1 pour donner un indice compris entre 0 et 6 », précise Iris Macculi.

Généralisation

Lancé en 2011, l’IADS a été mis en place en juin 2014 dans cinq pays pilotes (Cameroun, Kenya, Maroc, Sénégal, Zambie) avant d’être généralisé à l’ensemble du continent avant la fin de cette année. Le premier indice devrait être présenté en mars 2015, pour être ensuite établi annuellement, en fonction de la disponibilité des données dans les pays. Il devrait aider les pouvoirs publics à mieux affecter leurs dépenses en tenant compte des priorités propres à leurs pays, « pour ainsi réduire la fracture sociale en Afrique », espère l’économiste de la CEA.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires