La tour qui tourne

Publié le 30 juin 2008 Lecture : 1 minute.

C’est David Fisher, un architecte italien, qui vient de remporter le contrat pour la construction à Dubaï, l’un des sept Émirats arabes unis, d’un gratte-ciel de 420 mètres de haut dans lequel chaque étage tournera sur lui-même, indépendamment des autres – une première mondiale. La future plus haute tour du monde, la « Burj Dubaï », qui culminera à quelque 800 mètres, est déjà en cours de construction dans ce même émirat, qui nourrit ouvertement l’ambition de devenir le « Manhattan du XXIe siècle ».
Fisher n’a encore jamais construit de gratte-ciel, mais, s’il parvient à mener à bien son projet, il restera sans doute comme l’un des architectes contemporains les plus originaux. Dévoilant les détails de son projet lors d’une conférence de presse à New York, le 24 juin, il a expliqué que chacun des quatre-vingts étages de cette « tour dynamique » sera fixé sur un axe rotatif. La rotation à 360° se fera sur simple commande vocale, permettant aux occupants de bénéficier d’une vue constamment renouvelée. Du coup, le bâtiment lui-même, qui aura globalement la forme d’une spirale, changera constamment d’aspect. Dernière innovation : il sera autosuffisant en énergie grâce aux soixante-dix-neuf éoliennes horizontales installées à chaque étage.
Coût de ce projet pharaonique : 700 millions de dollars. Livraison prévue en 2010. D’ici là, les heureux propriétaires auront déboursé entre 3,7 millions et 36 millions de dollars, selon la superficie de leur appartement. La tour abritera également un hôtel pour milliardaires.

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