Fusion des services de renseignements

Publié le 30 juin 2008 Lecture : 1 minute.

La Direction de la surveillance du territoire (DST) et la Direction centrale des renseignements généraux, les fameux « RG », disparaissent ce 1er juillet pour donner naissance à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Le décret instituant cette entité unique pour le renseignement français a été présenté le 25 juin en Conseil des ministres par Michèle Alliot-Marie.
Le projet était en préparation depuis plus de deux ans. L’emménagement des deux services dans leur nouveau siège, à Levallois-Perret, dans la proche banlieue parisienne, a commencé depuis le mois de mai.
Le directeur central du renseignement intérieur sera Bernard Squarcini, 51 ans, un des responsables policiers les plus proches, dit-on, du président Nicolas Sarkozy. Né au Maroc, mais corse d’origine, il a fait presque toute sa carrière aux RG et affiche « vingt-cinq ans de renseignements ». Ses accointances dans l’île de Beauté lui ont notamment permis de capturer Yvan Colonna, l’assassin présumé du préfet Érignac, en 1998.
La DCRI aura pour missions la lutte contre l’espionnage, les ingérences étrangères et le terrorisme, ainsi que la surveillance des « phénomènes de société précurseurs de menaces ».
Cette réorganisation pourrait s’accompagner de la suppression de plusieurs centaines de postes, mais, écrivait l’ancien Premier ministre Michel Rocard dans une tribune publiée dans Le Figaro du 7 mars, « le regroupement des missions dévolues à la DST et aux RG devrait mettre fin à des doubles emplois, voire à des chevauchements de compétences, qui ne pouvaient que nuire à leur efficacité ».

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