Congrès porte-bonheur
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« Le bébé né avec des moustaches », ainsi les Algériens désignent-ils le Rassemblement national démocratique (RND). Créé en 1997, au moment où la République était assiégée par les terroristes des Groupes islamiques armés (GIA), le RND remporte, quelques mois plus tard, des élections législatives marquées par des fraudes massives. Un an après, Ahmed Ouyahia prend le contrôle de ce parti, qui se réclame du courant nationaliste. Deuxième force politique du pays, le RND revendique 180 000 militants, soit un Algérien sur deux cents. Près de la moitié d’entre eux ont été associés à l’élaboration des plates-formes. Rédigées par huit congrès régionaux, elles ont été soumises aux troisièmes assises du parti, qui se sont tenues du 25 au 28 juin. Ces assises portent bonheur à Ouyahia. En mai 2003, quelques semaines avant la tenue de leur deuxième édition, le secrétaire général du RND avait été nommé Premier ministre. Bis repetita en 2008. À deux jours du congrès, Ahmed Ouyahia revient aux affaires.
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