Cameroun : faut-il revaloriser le smig ?
Plusieurs candidats à la présidentielle du Cameroun ont proposé de revaloriser le salaire minimum. Une proposition jugée irréaliste par le gouvernement.
-
Mathieu Olivier
Rédacteur en chef adjoint pour l’Afrique centrale. Journaliste politique et d’investigation, spécialiste notamment du Cameroun et de la Centrafrique, il s’intéresse aussi à la politique de la Russie en Afrique.
Publié le 20 juillet 2018 Lecture : 1 minute.
Cameroun : l’éternel retour
À moins de trois mois de la présidentielle, tout indique que le chef de l’État sortant Paul Biya, 85 ans dont trente-six au pouvoir, briguera un septième mandat face à une opposition en recomposition.
Bien sûr, la campagne officielle pour la présidentielle n’est pas encore lancée. Difficile, dès lors, de comparer les programmes des candidats. Une proposition n’est toutefois pas passée inaperçue. Le 30 avril, lors d’un meeting à Mbouda, dans la région de l’Ouest, dont il est originaire, Joshua Osih a proposé de quintupler le salaire minimum garanti s’il venait à être élu en octobre. A
insi, selon le candidat du Social Democratic Front (SDF), le smig, actuellement de 36 000 F CFA (55 euros), passerait « au moins à 160 000 F CFA » (244 euros) – un peu plus qu’au Gabon voisin.
Proposition irréaliste ?
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Cameroun : l’éternel retour
À moins de trois mois de la présidentielle, tout indique que le chef de l’État sortant Paul Biya, 85 ans dont trente-six au pouvoir, briguera un septième mandat face à une opposition en recomposition.
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan